Le nouveau film de et avec Valérie Lemercier, Aline, sort en France ce 10 novembre. Cette libre adaptation de la vie de Céline Dion est jugée “bienveillante”, mais aussi bien “lisse”, par la presse de Montréal. Son principal bémol : le piètre accent québécois de Valérie Lemercier, qui joue la diva.
Interrogée par Le Journal de Montréal, Valérie Lemercier assure que son nouveau long-métrage, Aline, a bien été accueilli par le public lors de sa présentation en avant-première, à Paris, le 25 octobre. Son vrai-faux biopic de Céline Dion sort en France ce 10 novembre. “Ça riait beaucoup [dans la salle], mais il y avait beaucoup de silences et un peu d’émotion aussi”, confie la Française, avant de saluer les acteurs québécois qui l’ont accompagnée dans cette aventure : “C’est mon sixième film et je n’ai jamais vu des acteurs aussi enthousiastes, aussi bons, aussi généreux qu’eux. C’est ma nouvelle famille.”
La gestuelle de Céline Dion, mais pas son accent
Les spectateurs canadiens seront-ils aussi séduits que les premiers spectateurs français lorsqu’ils pourront découvrir le film, à partir du 26 novembre ? Odile Tremblay, la critique cinéma du Devoir, qui avait vu Aline lors de sa projection au dernier Festival de Cannes, n’a pas été conquise. Dans l’article qu’elle avait publié en juillet dernier dans le journal québécois, elle indique d’entrée de jeu qu’Aline n’a pas été autorisé (ni refusé) par la diva québécoise et que, si “les admirateurs de Céline vont adorer”, le film “n’est pas [sa] tasse de thé” en tant que critique.
La journaliste du Devoir évoque un long-métrage “gentil, lisse et généreux”, “un hommage sincère” à une chanteuse, qui si elle s’appelle ici Aline Dieu et mène une
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Martin Gauthier