La parole du président de la République, en lice pour un deuxième mandat, était très attendue sur d’autres problématiques locales, comme la création de grandes réserves d’eau pour l’agriculture. En une courte phrase, il a laissé entendre sa position, sensiblement favorable aux « irrigants », expliquant « qu’il faut irriguer et préserver les exploitations ».
« Plus au large »
Emmanuel Macron a défendu, sans le nommer, le projet éolien au large d’Oléron, qui fait débat en Charente-Maritime. « Il y a eu les mêmes craintes avec le pont de Ré », a-t-il dit, abordant ce sujet sensible. Tenant compte de « l’acceptabilité », prêt à « remettre à plat la méthode », le président n’en a pas moins souligné « qu’on a besoin de 40 gigawatts » au niveau national.
« Si ce n’est dans le jardin de personne, ce ne sera jamais en France »
« C’est un immense projet. Il faut le faire en concertation avec nos pêcheurs, nos producteurs, l’ensemble des associations et des parties prenantes. C’est une chance extraordinaire pour la France, deuxième puissance maritime du monde. Nous n’avons jamais produit d’énergie sur notre sol sans aussi assumer le changement orchestré de nos paysages. Nous devons accepter de le faire, parfois en mettant plus loin, plus au large… »