L’ancien maire de Draveil (Essonne) et son ex-adjointe à la Culture, Brigitte Gruel, avaient été reconnus coupables d’avoir imposé des attouchements et pénétrations digitales en novembre 2009 et janvier 2010 à une employée municipale, Virginie Ettel, sous couvert de séances de réflexologie plantaire.
Subordination de témoin
Définitivement condamné à une peine de cinq ans de prison dont deux avec sursis après le rejet de son pourvoi en cassation, l’ex-secrétaire d’Etat avait indiqué en décembre son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Dans son arrêt, la Cour de cassation avait estimé que la cour d’assises avait bien « caractérisé » les différents éléments « constitutifs des infractions dont elle a déclaré l’accusé coupable », ce que contestait Georges Tron.
« Il habite Draveil, c’est bien normal qu’il soit vu dans les rues de sa ville », a commenté mercredi l’actuel maire de Draveil, Richard Privat, très proche et ancien premier adjoint de Georges Tron. « Sa libération est de droit, c’est la justice qui parle mais on est inquiet de la place qu’il va prendre dans la majorité », a déclaré François Damerval, élu (EELV) dans l’opposition. Aujourd’hui, Georges Tron n’est plus conseiller municipal ni communautaire.