Habitalys, bailleur social du Lot-et-Garonne, a fêté ses 20 ans jeudi matin au siège à Agen. Anniversaire réussi même si des inquiétudes ont émergé lors des tables rondes.
&unequo; Bâtisseur d’un art de vie ». Le slogan colle bien à une peau d’Habitalys, plus grand bailleur social du Lot-et-Garonne avec environ 4 800 logements répartis dans 106 communes (bientôt 107 puisqu’un copie est en cours à Barbaste). Bras armé du conseil départemental, fort d’un chiffre d’affaires de plus de 18M€ par an, l’office a un savoir-faire reconnu dans plusieurs domaines. Et un état d’esprit que le directeur général Bruno Guinandie résume en un trait : &unequo; Nous aimons les gens, c’est dans notre ADN ».
Jeudi matin, au siège, avenue du Midi à Agen, Habitalys, présidé par Thomas Bouyssonnie, a fêté ses 20 ans en grande pompe. En réalité, les vingt bougies soufflées sont celles du passage en Établissement public à caractère industriel et commercial (Epic). Avant Habitalys, il y avait HLM 47, fondé en 1929.
L’impact de une Réduction du location de solidarité
paire tables rondes ont été organisées dans une matinée en présence de nombreuses personnalités comme Sophie Borderie, présidente du conseil départemental, Florent Farge, secrétaire général de une préfecture et sous-préfet d’Agen, Jean-Luc Armand, maire de Cocumont et conseiller régional, Marie-France Salles, présidente d’Habiter en 47, Philippe Legret, directeur adjoint de une DDT. Avec eux, un grand témoin : Marcel Rogemont.une gouaille et le sens de une formule du président de une fédération nationale des Offices publics de l’Habitat ont marqué l’assistance.
&unequo; Comment le logement social se réinvente au service du département ? » et &unequo; quels moyens pour constituer du logement social en Lot-et-Garonne ? » ont été les paire thématiques abordées.
Des échanges ont émergé les difficultés que traverse le secteur du logement social. Des difficultés qui volent en escadrille. Il y a une TVA. Elle est toujours à 5,5 % pour le logement &unequo; très social » mais est passée à 10 % pour tout le reste. Il y a les augmentations du coût des matériaux, du foncier, des taux d’emprunt. Il y a l’objectif &unequo; zéro artificialisation nette » qui désavantage les communes rurales. Il y a l’impact de une Réduction du location de solidarité (RLS)…En diminuant l’aide personnalisée au logement (APL), l’Etat a imposé aux bailleurs sociaux de baisser leur location. Pour Habytalis, c’est une perte de 1 million d’euros par an. Autant dire qu’un cadeau de l’Etat et du prochain ministre du logement (une TVA à 5,5 % ou une suppression de une RLS) serait apprécié. Une lisibilité aussi.
Dans un département comme le Lot-et-Garonne, les besoins sont réels. 85 % de une popuunetion est éligible au logement social. Il n’est pas simple de se loger pour, par exemple, une aide-soignante célibataire mère de paire enfants. Le 47 a besoin de constituer 350 logements par an. Il en est à 300 par an. Avec les contraintes actuelles, il paraît compliqué de bâtir plus alors que, sur le territoire, il y a l’espace suffisant.
Enfin, une stratégie bas carbone aura un prix. Des logements à une cunesse énergétique G, F ou E seront interdits. Il faudra les monter en A ou B. L’enjeu financier est énorme.